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Reponse aux Dernieres nouvelles d Alsace
Peter Pan et Wendy - 25.07.2002 13:31

Dans les Dernieres Nouvelles d'Alsace du mercredi 24 juilletm a la rubrique "Faits divers" (sic), un article montre que, encore une fois, il y a des journalistes qui font du zele en doublant meme la police.

La verite c'est bien connu, sort de la bouche des journaux. A Rome, a l'epoque de la Sainte Inquisition, les denonciateurs etaient invites a deposer leur signalisation anonyme a l'interieur de la "bouche de la verite". C'etait un bas-relief (il existe encore) dans lequel on deposait la denonciation d'un ou d'une heretique, sorciere ou autre indesirable. Cette "vox populi" declenchait l'Instruction qui la transformait en "vox dei".

En ce qui concerne les "saccages" de halls d'hotel dont parle l'article, precisons ceci : le mot saccage donne l'idee du sans-motif. Or, les hotels du groupe ACCOR (Ibis, Mercure, Etape, etc.) sont affretes par les prefectures comme affreux lieux de retention des migrants en attente d'expulsion, "betail humain" bon pour une deportation de retour a la case depart. Case dont ils se sont arraches par la "desesperee vitalite", la persistance dans la conquete d'une vie qui ne soit plus une angoisse sans fin. Les gens retenus dans ces "zones d'attente" sont des otages, comme les deserteurs fusilles pour l'exemple, comme des boucs emissaires tires au sort pour les represailles. Afin de faire des autres des etres dociles a toute forme de surexploitation, voire aux formes toujours nouvelles de servage.

En ce qui concerne le "petit incident" de la place Kleber, juste ceci : le "militant en train de taguer" ecrivait en realite sur la pierre d'une statue des slogans a la craie, contrairement a ce qu'ecrit la journaliste ("le militant a porte un coup au visage du fonctionnaire - sic - qui a ete blesse a l'arcade sourciliere"), le policier qui venait l'arreter s'est blesse en tombant sur un velo. Il a tout fait a lui tout seul en somme...

Peter Pan et Wendy

No Border camp, mercredi 24 juillet vers midi.
 

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y a aussi les Peter's Pans Gendarmiques !!!!! 
Gwen Stefani & Lady Gaga - 27.12.2009 14:13

Prosélyte de la pédophilie sur le Web, elle était aussi informaticien dans une cellule de la gendarmerie qui baigne dans la pédophilie puisqu'elle baigne dans la pédophilie chargée de traquer... les sites pédophiles

Chargée, entre autres missions, de débusquer les pédophiles, la cellule Informatique et Internet de la gendarmerie nationale à Rosny vient de découvrir que l'une de ses expertes animait par ailleurs un site pour les boy lovers. Mais y a pas que ce gendarme là lol y en a plus que sa ,o) des sales pervers pédophiliques gendarmes, gendarmettes en gendarmerie et policiers, policieres en commissariats !

Les «BL» constituent une énorme communauté, présente sur Internet à travers une cinquantaine de sites, qui font du prosélytisme pédophile. Ils se définissent comme des amoureux des enfants. Soucieux de l'épanouissement sexuel de nos bambins, ils se sentent investis de la mission de les éduquer dans le domaine de la sexualité, loin des principes d'une société qu'ils jugent rétrograde. Ils militent pour l'abaissement de la majorité sexuelle à 12 ou 10 ans. Pour eux, interdire les rencontres sexuelles entre adultes et enfants, c'est nuire à la liberté de tous. Très solidaires les uns des autres, ils échangent leurs points de vue, mais aussi de bonnes adresses, des photos, et tentent de se faire reconnaître comme minorité sexuelle.

On est évidemment loin de la gendarmerie et de la lutte antipédophile de sa cellule Informatique et Internet. Une mission difficilement compatible avec le militantisme de la communauté des boy lovers. On comprend donc l'embarras du colonel Caillet, directeur de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, quand il apprend que l'expert se trouve être «Peter Pan», opérateur du site B2H (Boys to Haven).

Cet homme s'est fait piéger par Marc, un jeune passionné d'informatique, et sa copine Sandra. Il y a quelques mois, ces internautes tombent par hasard sur le site B2H et entreprennent de l'explorer. Se piquant au jeu des cyberdétectives, ils décident de participer à la discussion et se créent une identité: ils deviennent Gilles, un adolescent de 17 ans, un peu paumé, vivant seul avec sa mère, qui ne le comprend pas. C'est à ce moment qu'un dénommé Peter Pan les invite à discuter «en privé», c'est-à-dire dans un espace virtuel inaccessible aux autres.

Au Canada, «leurs lois sont moins connes»

Commence alors une correspondance qui va durer quatre mois. Nos Sherlock Holmes découvrent que Peter Pan a 44 ans, qu'il ne se contente pas de fréquenter la communauté BL, mais qu'il y exerce des responsabilités et qu'il travaille... comme expert informatique auprès de la gendarmerie, dans un service chargé de lutter contre la pédophilie.

Peter Pan entreprend d'éduquer Gilles, de bien lui faire comprendre ce que signifie être membre de la grande famille des BL: aimer «des garçons plus jeunes que soi. Par exemple, pour toi qui as 17 ans, des garçons de 13-14 ans, quoi.» Ainsi, à l'âge de 20 ans, Peter Pan a vécu une histoire d'amour avec un garçon de 12 ans.

Marc et Sandra mesurent la portée de leur découverte. L'homme n'est pas, a priori, l'un de ces criminels sadiques qui font souffrir des enfants pour assouvir des penchants pervers. Mais il est légitime de s'interroger sur son zèle à traquer les pédophiles sur Internet. Peter Pan n'a pas une haute opinion de la législation française en la matière. Quand Gilles lui confie ses envies de voyage, Peter lui conseille le Canada, parce que «leurs lois sont moins connes».

Les jeunes internautes décident d'alerter conjointement la gendarmerie et des journalistes. Le colonel Caillet convoque son expert - un civil du ministère de la Défense - et le convainc d'accepter de changer de poste. «J'ai argumenté qu'il était trop sensibilisé à la question de la pédophilie, et que ce n'était pas bon pour son objectivité. Il a compris», nous explique-t-il. Le problème de l'institution est qu'à ce jour le seul délit pénal que l'on puisse éventuellement reprocher à Peter Pan (sa relation à 20 ans avec un mineur de 12 ans) est prescrit. Ce dernier reste donc employé à Rosny, mais il est désormais chargé de la maintenance du matériel informatique dans des services n'ayant aucun rapport avec l'activité de terrain.
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